Une société de surveillance

Une société de surveillance

A la seconde où un bon nombre de Français ont accepté la question d'être tracés à travers une application comme StopCovid, il y a beaucoup moins de préoccupations de la part du gouvernement mais beaucoup plus de la part de tous ceux qui rejettent l'univers orwellien qu'on nous construit, mine de rien. Je le dis car de nombreux journalistes maîtrisent leurs nerfs et plongent dans un monde à la 1984 sans s'affoler outre mesure. Mais sans pouvant garantir réussir cette surveillance généralisée dont ils sont une pièce maîtresse.

Aux raisons éthiques de banaliser la surveillance générale s'ajoutent des objectifs politiques qui poussent chacun des Français à plus de privacité pour tenter d'échapper au plan. On remarque quand même que les autorités observent quelques possibilités de retour en arrière devant la protestation face à des règles que Big Brother lui-même n'aurait pas reniées. Ce qu'en disent le les pouvoirs publics c'est que les outils de notre société de surveillance ne traceront pas les mouvements de chaque individu, ce ne serait ni approprié ni pertinent.

Les employés du gouvernement travaillent sur des applications logicielles de suivi des interactions sociales des citoyens. Tout a commencé avec StopCovid, qui devait permettre de stopper l'épidémie de coronavirus. Si l'un de vos proches se retrouve malade, il serait fondamental que l'application mobile le fasse savoir immédiatement à chaque citoyen ayant été en contact avec lui, dans l'objectif d'arrêter la pandémie. Mais les Français ont refusé cette vision dystopique d'une société de surveillance. On peut affirmer qu'avec le Grand Reset un sentiment de ruine a pris faits et corps, c'est assez inédit dans l'histoire du XX° siècle et cela permet en filigrane d'entendre les objectifs de l'Etat profond.

Ne tentons pas de mettre en scène un état de fait idéal,ou soit disant idéal, dans laquelle se matérialise indubitablement une idéologie à vocation horrible telle que celle d'une sorte de néocommunisme qui renaîtrait de ses cendres pour persécuter les personnes. C'est bien de cela dont il s'agit dans 1984, et ce serait insensé de tenter de reproduire cela au niveau des gens que nous cotoyons.

Michel Campillo